scuba3000

Et ben c'est pas terrible ! Oh les vilains qui veulent envahir notre planète... déjà vu dans des centaines de bouquins et des dizaines de films de science-fiction ! Quelle nouveauté. Heureusement nos deux héros sont là + un troisième inattendu, (la seule surprise de l'album) qui vont sauver le monde! Quelle originalité ! L'histoire avait pour but d’éclaircir la fin de "l'onde Septimus", c'est loupé. On ne comprend toujours pas d'où viennent les méchants extra-terrestres, depuis quand sont-ils là, pourquoi utilisent-ils des hiéroglyphes pour communiquer (dont certains sont manifestement égyptiens), que signifie cette histoire "d'asile" (une ruse ?)... Bref, pour moi un album totalement raté. Rajoutez à cela des dessins fabriqués à la palette graphique, moches, tout simplement. Quand à Blake et Mortimer, dans de nombreuses cases, il ne ressemblent pas à leurs modèles d'origine, loin de là ! Une horreur ! 2 étoiles, et c'est (très) bien payé.

Certaines sources donnent cet album comme étant paru non numéroté en 1946, d'autres le donnent avec le numéro 19, comme la version de 1940 mais avec un prix indiqué de 30Fr au lieu de 5Fr pour cette dernière. A confirmer, visuel fiable souhaitable.

Cet album semble n'avoir jamais été réédité pour cause de censure ! Si quelqu'un sait pourquoi, je n'ai pas trouvé !

Une chose m'étonne beaucoup. Alors que l'on ne cesse de faire des procès d'intention à Hergé pour ses dérives des "Soviets" et du "Congo", personne ne trouve à redire pour l'expression employée à tout va pour désigner les assaillants dans cette aventure : "Les "Jaunes". Pas très sympathique pourtant cette expression, avilissante même, car elle désigne sans plus de précision les asiatiques en général et était très employée par les américains pour désigner les japonais pendant la guerre du pacifique. D'ailleurs d'où viennent ils ces "jaunes". Sûrement pas du Japon ni de Chine, pays ruinés après le deuxième guerre mondiale. Éliminons aussi le Laos, le Vietnam, la Thaïlande, la Birmanie, la Corée, envahis par le Japon. Que reste-t-il ? Les moines Tibétains, Les Népalais, les Bhoutanais, les Mongoliens ??? J'en doute. Et Jacobs aussi certainement qui a préféré employer le mot "jaunes" ce qui évitait de les situer précisément. A cette époque cela passait et personne n'y trouve rien à redire encore aujourd'hui, alors pourquoi cet acharnement sur Hergé ?

D'accord avec MattBD. Si le début de l'histoire est prenante, la suite nous laisse un peu sur notre faim et semble surtout tirée par les cheveux. Faire revenir l'empereur des "jaunes", récupéré par des hommes du futur à la peau verte et écailleuse...on y croit pas trop, même si l'univers de Jacobs comprend une bonne part de science-fiction, là je trouve que la sauce ne prend pas. Le mieux est parfois l'ennemi du bien !

Le premier Pieds Nickelés de Pellos. Les personnages prennent leur aspect le plus durable et le plus connu, et se confortent dans leur rôle de "gentlemen-cambrioleurs", détroussant ou escroquant les riches en priorité au fil des multiples albums qui suivront pendant presque quarante ans.

Porte le même titre que le numéro 100, mais le scénario est totalement différent.

Le dernier Pieds Nickelés de Pellos. Même si depuis quelques années, les albums étaient devenus moins drôles et assez répétitif, aucun "repreneur" n'est arrivé à reproduire l'ambiance et la dynamique que Pellos avait réussi à donner à ce trio de gentlemen-cambrioleurs, hormis dans une moindre mesure Gen-Clo mais qui n'a malheureusement fait que deux albums.

A partir de cet album, il n'y a plus que 3 strips par planche au lieu de 4 ce qui représente 11 planches de moins par album ! Les histoires paraissent désormais bâclées, l'action est trop rapide et devient moins plausible. Fatigue de l'auteur ou intérêt mercantile ? sans doute un peu des deux !

Suite de l'album précédent, les P.N voyagent. Inédit de Forton

A partir de l'édition de 1974, les planches ont été remontées en 3 strips par planche au lieu de 4, de ce fait l'album a été amputé d'une quinzaine de planches par rapport à la 1ère édition .

Réédition à l'identique du numéro 30 (en pleine bagarre) avec un nouveau titre et une nouvelle couverture. Dans quel intérêt ? Financier sans doute...

Un tour d'Italie bien succinct en effet ! Un scénario qui semble basé uniquement sur des jeux de mots en cascade, et qui, contrairement au char de nos héros, ne tient pas vraiment la route. Au risque de se répéter, n'est pas Goscinny qui veut, mais les auteurs nous avaient habitué à mieux avec les deux albums précédent. Il faut dire que les derniers "Uderzo" étaient tellement nuls, on pouvait difficilement faire pire. Mais à comparer au scénario du "Tour de Gaule", qui bien que comportant autant de planches, donne une impression de densité et de consistance, celui-ci parait mince comme de la dentelle. Il manque quelque chose, c'est sûr ! Reste à espérer que les auteurs sauront redresser la barre comme l'album précédent pouvait nous le laisser croire. A suivre donc !

Pour les canadiens francophones, cet album est en fait une traduction du français en vieux canadien. De nombreuses expressions utilisées dans l'album ne sont plus en usage aujourd'hui. L'auteur a un peu (beaucoup) abusé d'anciens termes et ne c'est pas contenté de "traduire" fidèlement dans un parlé franco-canadien moderne. Cela donne un résultat assez comique au demeurant mais très chargé et parfois difficile à comprendre, même au Québec ! Un comble !