Scénariste de bandes-dessinées franco-belge né à Montpellier (France) et mort à Châtillon (France).
Autodidacte, il commence comme chansonnier à Montmartre en 1925. La même année, il se rend à Montpellier où André Colomer y est aussi pour traiter du thème : « Deux monstres, Dieu et la Patrie, ravagent l'humanité ». C'est là que Colomer va influencer Malet, bouleversé par son tempérament fiévreux, sur la voie libertaire. Il s'ensuit une correspondance.
Il effectue ensuite différents petits boulots : employé de bureau, manœuvre, journaliste occasionnel (En dehors, L'insurgé, Journal de l'Homme aux Sandales, la Revue Anarchiste, etc.), « nègre », gérant de magasin de mode, figurant de cinéma, crieur de journaux, emballeur (chez Hachette). Anarchiste, il parodie la littérature policière anglo-saxonne sous de multiples pseudonymes.
Il écrit de la poésie, appartenant de 1930 à 1949 au groupe surréaliste. Il milite brièvement avec Benjamin Péret au parti trotskyste POI parti ouvrier internationaliste de 1936 à 1939, de nombreux surréalistes étant alors proches du trotskysme.
Mais c'est en 1942 qu'il se met au roman policier avec 120, rue de la Gare, mettant en scène un détective dont on allait parler : Nestor Burma. Dans la série, commencée en 1954, des Nouveaux Mystères de Paris, où chaque énigme a pour décor un des arrondissements de la capitale, il se montre un peintre remarquable de la ville, de son atmosphère et de ses secrets...
1948 : premier lauréat du grand prix de littérature policière.
1958 : grand prix de l'humour noir, pour sa série des Nouveaux mystères de Paris.