né à Courbevoie (France) et mort à Meudon (France).
Louis Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand Céline, né le 27 mai 1894 à Courbevoie, et mort le 1er juillet 1961 à Meudon, connu sous son nom de plume généralement abrégé en Céline, est un écrivain et médecin français.
Louis-Ferdinand Céline est issu d'une famille de petits commerçants. Il grandit à Paris, et effectue sa scolarité dans des établissements publics. En parallèle de ses études, il occupe divers petits boulots. À 18 ans, sur un coup de tête, il s'engage dans l'armée. Deux ans plus tard, la Première Guerre mondiale est déclarée. Dans ses récits, il raconte cette expérience avec beaucoup d'amertume, et en gardera un fort pessimisme. Blessé au bras, il est réformé. Il est alors affecté à des postes administratifs, à Londres puis au Cameroun.
Rentré en France en 1918, il commence des études de médecine. Il épouse la fille du directeur de l'école de médecine où il étudie, avec qui il aura un enfant. Au cours des années suivantes, il occupe plusieurs postes, souvent en libéral. En 1926, il tombe fou amoureux d'Elizabeth Craig, une danseuse américaine. Leur liaison durera sept ans, mais Louis-Ferdinand Céline restera longtemps entiché de la jeune femme, même après leur rupture.
Céline écrit depuis plusieurs années, notamment des pièces de théâtre, mais celles-ci n'ont jamais été publiées. En 1932 paraît son premier roman, "Voyage au bout de la nuit". L'oeuvre fait scandale, et les ventes décollent. Suivra, en 1936, "Mort à crédit". Céline écrit ensuite régulièrement : il publie "Bagatelles pour un massacre", "L'école des cadavres" et "Les beaux draps". Ses oeuvres sont saluées pour leurs qualités littéraires, en particulier l'usage si particulier que fait Céline de la langue parlée
Cependant, l'antisémitisme et le racisme qu'il affiche dans ses pamphlets entachent la réputation de l'écrivain. Pendant l'Occupation, il publie de violents articles à l'encontre du peuple juif. À la Libération, il s'exile en Allemagne puis au Danemark. Rentré en France, il échappe à une peine de prison pour collaboration grâce à son titre de grand invalide de guerre, obtenu en 1914.
Il décède en 1961.