Marie n’est pas une intellectuelle, ni une aristocrate, encore moins une militante. La Commune, elle aurait pu ne pas la vivre, et continuer à accumuler de la rancœur et de l’amertume dans sa vie de servante, d’ouvrière à la journée. Seulement, la Commune est là et, avec elle, une occasion en or de régler les comptes, de laisser sortir enfin cette froide colère qui lui tord le ventre, de redresser la tête, de faire payer ceux qui ont fait de sa meilleure amie Eugénie : un fantôme dont le rire dément résonne dans une crypte de damnées. La Commune promet que les lâches et les oppresseurs d’hier vont payer. Ça tombe bien, Marie en connaît quelques-uns. Et elle est prête à se salir les mains...
Une bonne fin pour cette bonne série, on sent une maitrise totale du scénario BD et une capacité à bien s'entourer sur l'ensemble de ces trois albums, dans trois styles graphiques assez différents mais tous plaisant. Série qui permet de mettre en lumière une part de l'histoire de France assez peu connue : le rôle des femmes dans la commune de Paris. Et puis ça ne fait pas de mal de relire la page wikipédia de cette période car franchement, il n'en restait pas grand chose dans ma mémoire !