Michel et Ernest se trouvent en Polynésie Française pour participer aux essais atomiques. Mais ces essais sont très mal vus par une organisation anti-blanc. Celle-ci va chercher à connaître certains secrets pour perturber les essais.
Michel et Ernest arrivent à l’aéroport de Papeete (Polynésie Française). Ils viennent participer à la campagne de tirs atomiques.
Un rapport de la CIA signale l’existence d’une société secrète asiatique extrêmement puissante. Une secte xénophobe et ultra-nationaliste ayant pour objectif de bouter tous les blancs hors d’Asie et hors du Pacifique.
Pendant leurs deux jours de récupération, Michel et Ernest rencontrent Robert Cassin, un ancien camarade de l’école de l’air. Celui-ci leur propose de loger chez lui. Kil possède la compagnie « Taxi-Airways » avec son seul avion : un hydravion type Catalina.
Plus tard, nos amis arrivent sur l’atoll d’Hao. Cet atoll qui fait 200 km de tour, « loge » les charges nucléaires. La mission : lancer une bombe atomique tactique miniaturisée destinée à servir sur le champ de bataille dans un rayon réduit. La maniabilité et la vitesse du Mirage III devraient lui permettre de se soustraire au souffle, aux radiations, et aux retombées de la bombe, avant même qu’elle ait touché le sol.
Ernest et Michel doivent effectuer un entraînement intensif jusqu’au jour J.
Mais un avion Lockheed de type Neptune surgit un jour de derrière les chapelets d’îlots de corail qui ferment le lagon. Il a masqué son approche. Il prend des photos de l’ensemble du site.
Alors que Tanguy roule pour décoller, le Neptune largue des clous à trois pointes. Le temps de dégager le Mirage puis de passer la balayeuse, l’avion est loin.
Le porte-avion Foch est alerté mais il ne pourra être sur zone avant une semaine.
Tous les atolls susceptibles d’abriter une piste pouvant accueillir le Neptune, sont survolés par les avions français, en vain.
Une nuit, le Neptune revient et il est pris en chasse par Tanguy et Laverdure. Mais il leur échappe.
L’analyse chimique des prélèvements de fumée et de poussières, effectués par le Neptune, a permis à Kasuki, un physicien nucléaire, de situer le secteur de l’île où sont entreposées les bombes atomiques. Mais par mesures de précaution, les français ont dispersé les silos sur une aire assez étendue.
Un jour, Laverdure est chargé d’emmener un dossier d’Hao à Papeete. Chez Cassin, il apprend par la petite amie de celui-ci que des japonais se font ravitailler chaque mois sur l’île de Térua. Tout débarquement y paraissant impossible, l’atoll, malgré son ancienne piste japonaise, n’avait été que survolée. Mais Cassin apprend à Laverdure qu’une baleinière de récif est capable de franchir les ceintures de corail les plus rétives en glissant par-dessus.
Sur le trajet retour, Ernest, sans en avertir quiconque, fait un long détour pour survoler l’île. Là, il découvre le Neptune cherchant à se poser. Une fois posée, une équipe de chinois et de japonais camouflent la piste avec de la toile sur laquelle sont peintes des lézardes et autres crevasses. Ils replacent aussi des cocotiers abattus.
Mais tout ceci n’était qu’un guet-apens. Alors qu’il survole cette vraie fausse piste, il se fait mitrailler. Son avion, un Piper, prend feu. Laverdure se jette à l’eau. Il est récupéré. Le privant d’eau potable, les pirates espèrent faire craquer Ernest afin que celui-ci leur dise où se trouve le silo atomique.
A Hao, c’est la consternation. Laverdure est porté disparu.
Mais, la chance arrive : c’est le jour du ravitaillement de l’île. Rusant, Ernest arrive à s’échapper de sa cage, rejoint la plage et embarque dans la baleinière en protégeant sa fuite grâce à la mitraillette volée à son gardien.
Une fois que la baleinière a rejoint la goélette au large, l’alerte est donnée.
Le chef des ennemis va s’enfuir avec deux fidèles. Mais rusé, il fait d’abord décoller le Neptune qui sera suivi et abattu par Tanguy. Pendant ce temps, ce criminel, qui a fait empoissonner tous ses hommes restant sur l’île, décolle dans son petit avion léger.
Tanguy, pris dans un typhon est en train de se perdre. Heureusement, Cassin, dans le secteur, entend son appel de détresse. Il lui donne des indications qui vont permettre à Michel de rejoindre Rangiroa.
Par mesure de sécurité, le haut commandement a décidé de retarder le tir atomique de dix jours. Pour Tanguy et Laverdure, c’est une permission à Papeete !
Francis AIR du site www.aeroplanete.net
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