Ella Mahé se remet doucement du départ de ce mufle de Thomas Reilly. Après avoir pérégriné quelques jours en touriste, il est temps pour elle de se souvenir qu'elle est en Égypte à l'invitation du musée du Caire. Son conservateur, séduit par l'expertise française en matière de restauration de manuscrits anciens, la prie de se rendre à Ismaïlia, la perle du canal de Suez, pour apporter ses bons soins à une réserve précieuse d'ouvrages. Sur la route qui relie Le Caire à Ismaïlia, Ella Mahé est fascinée par les paysages traversés, comme si elle y avait vécu
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Maryse et Jean-François Charles, en collaboration avec Francis Carin livre le deuxième tome d'Ella Mahé. Jean-François Charles se charge de dessiner la période actuelle et Francis Carin prend en compte le passé, cette fois ci le percement du canal de Suez en 1864. L'ouvrage est une belle réussite, tout comme le premier volume. Ella Mahé, restauratrice de parchemin trouve le récit d'un ingénier de Ferdinand de Lesseps qui relate une partie des difficultés rencontrées lors des travaux, cette fois encore Ella croise le chemin de la «fille aux yeux vairons». Le travail à quatre mains de Maryse et Jean-François Charles donne un scénario très abouti qui mélange subtilement machinations politiques et romance, finances et archéologie. Les dessins de Francis Carin de JF Charles s'adaptent parfaitement à l'histoire. Cette série se présente sous de bons auspices, et est dans la lignée des autres productions de ses auteurs : India dreams, War and dreams du couple Charles et Victor Sackville pour Carin. Ces albums sont de la même veine que les aventures égyptiennes de Blake et Mortimer, une référence en la matière.