Synopsis
En 1905, Winsor McCay publia ces Cauchemars de l’amateur de fondue au chester dans l’Evening Telegram, tandis que Little Nemo paraissait dans le New York Herald. On se demande quelle vie pouvait mener ce dessinateur de trente-six ans (McCay est né en 1869) qui n’imaginait que rêves et cauchemars. Mais on se rassure quand on sait que la drogue dont il proposait la recette à ses lecteurs, n’était autre qu’une fondue au chester.
Vous saurez maintenant quels cauchemars épouvantables et burlesques peut provoquer la gloutonnerie, surtout si vous avez commis l’imprudence de manger, avant de vous mettre au lit, une solide fondue au chester. La folle imagination de l’auteur de Little Nemo est déchaînée : à chaque page, un nouveau rêve nous transporte dans un monde fantastique où toutes les métamorphoses sont permises.
"On a souvent considéré les Cauchemars comme un essai, une préparation à Little Nemo, où revient le motif du rêve - utilisé presque exclusivement d’une façon technique, comme un signal de stop. Mais les deux séries diffèrent si profondément que la thèse de la série d’essai révèle bientôt son absurdité.
Little Nemo est d’abord dessiné pour les enfants; de fastueuses mises en scène, des thèmes de contes de fées, une troupe permanente de personnages, une action qui se poursuit après la fin des divers épisodes, la signification de l’image, toute-puissante par rapport au mot, telles sont ses caractéristiques.
A côté, les Cauchemars de l’amateur de fondue au chester, semblent les histoires dépouillées et subtiles d’un philosophe, plein d’arrière-pensées. "C’est fantastique" : c’est ce que, avec leur oh! et leur ah!, semblent toujours vouloir exprimer les mangeurs de fondue arrachés à leurs rêves.
"Fantastique", murmurons-nous aussi, nous, les lecteurs de McCay, en tournant la page". (Extrait de la préface)
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