Celle qu’on nomme "Sara Lone" de son ancien nom de scène n’a décidément aucune marge de manœuvre: entre le Syndicat qui cherche à s’accaparer définitivement la pêcherie Carruthers et le "Pinky Princess", les voyous qui croient qu’elle sait où est planqué le trésor Maya qu’aurait repêché son père atrocement assassiné sans avoir parlé, le mafioso Vetriani qui n’a pas oublié la mort de LeMount et l’étouffante pression de "Janus", son agent traitant au FBI, il lui faut jouer serré.
Et d’ailleurs, justement ? Pourquoi diable "Janus" lui impose-t-il ces fastidieuses séances de tir sur mannequins dans cette vieille Lincoln décapotable roulant au ralenti avec cette arme italienne de précision ?
En préparation de quelle chasse ? Et pour quel gibier ?"
Sara Lone a reprit l'exploitation de son père et, à bord du Pink Princess, pèche la crevette, ou du moins en donne l'impression. En fait elle recherche un trésor englouti. Mais elle se met à dos le syndicat des pécheurs en employant deux noirs. Et le président du syndicat est lui aussi en quête du trésor. Le scénario d'Erik Arnoux est toujours aussi bien construit et remarquablement soutenu par le dessin précis de David Morancho. Cette suite est du même niveau que le premier album «Pink princess». Une série de qualité éditée grâce au financement de 340 internautes.