1947. Une tempête effroyable s’abat sur le village sicilien de Trentorino. Les habitants ont fui vers l’intérieur des terres. Seuls restent Giuseppe et ses amis Ernesto et Carlotta qui ne veulent pas l’abandonner. Les trimangres, ces monstres marins venus de l’autre côté, attaquent sans relâche les côtes. Giuseppe est de plus en plus ouvert sur l’autre monde. Il en ressent les appels. Ainsi, il brave tous les dangers pour rejoindre le père de Vito. Ce dernier lui donne un dernier film. Giuseppe doit accepter son statut, être un pont entre les deux rives, quelles que soient les conséquences pour lui et pour ceux qui l’aiment...
Le troisième et dernier tome de Vito se termine sur une ouverture. La guerre entre la famille d'Armavilio et le "clan" qui entoure Vito est inévitable. La grande chasse doit avoir lieu. Malgré la tempête, Giuseppe est resté dans sa maison avec Carlotta, Ernesto et son chien Barto. Il reçoit une dernière (?) bobine qu'il doit être le seul à regarder. Alors qu'il visionne le film il semble possédé. A-t-il des visions ? est-ce la réalité ?
Éric Stalner a, une fois de plus, produit (scénario, dessin et couleurs) un album de qualité. Le dessin et la colorisation sont en tout points dignes d'éloge. le scénario, parfois compliqué, nous amène à relire, avec plaisir, les deux tomes précédents. Une série qui est annoncée comme terminée, mais qui pourrait très bien n'être que le premier cycle d'une histoire a continuer.