Gustav est, selon son ami le comte : "un grand viking blond à la peau si rose qu’il prétendait risquer le coup de soleil sous le néon des laboratoires". Champignac semble avoir la mémoire capricieuse. En effet, une photo signée par Gustav, accompagne l’envoi. Signée par Gustav. Elle représente un digne vieillard à l’apparence parfaitement africaine… Après études et transformations, Champignac baptise sa nouvelle trouvaille Métamorphon Tablodborgensis et il n’a plus qu’une hâte : l’expérimenter. Hélas, la première tentative échoue. Le comte décide alors de se rendre en ville, chez des collègues, afin de reprendre ses essais à zéro. Un incident électrique remet en marche le Métamorphon, dont la particularité est de lancer un rayon noir... qui rend noir ! Spirou en est la première victime. Belle confusion dans le village, tout occupé par les prochaines élections, au terme desquelles le maire, seul candidat, espère bien se faire réélire avec un score Champignacien, c’est-à-dire, un peu moins de 100 %. Plus personne ne reconnaît Spirou. Ce dernier se fait même jeter en prison et se retrouve en compagnie de Vito Cortizone, Vito la Déveine, le truand bien connu, qui était de passage. Ce dernier saisit tout le mal qu’il pourrait tirer du Métamorphon et entreprend de s’en emparer. S’il y réussit, c’est pour créer des catastrophes. Car l’appareil lance des rayons noirs à tort et à travers, rendant africaine la moitié de la population de Champignac, à part Zénobe, le facteur, et l’aubergiste. Plusieurs incidents mènent le paisible village au bord de l’explosion raciste. Comment sortir de cette situation ? D’autant plus que le comte de Champignac a disparu de la circulation.
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