Alan Ingram Cope a à peine « vécu » les violences de la seconde guerre mondiale. Soldat ordinaire arrivé tardivement sur le champ de bataille, en février 1945 à Dunkerque, soit huit mois après les premiers GI’s, il raconte comment il a été enrôlé par l’armée américaine et comment il en est venu à conduire des tanks et autres armoured cars, après avoir endossé l’uniforme de formateur radio. D’abord entrainé avant d’aller au combat, Alan ne sait pas exactement ce qu’il vient faire sur le sol européen, ayant débarqué là un peu par hasard : « Quand j'ai eu dix-huit ans, Uncle Sam m'a dit qu'il aimerait bien mettre un uniforme sur mon dos pour aller combattre un gars qui s'appelait Adolf. Ce que j'ai fait ». Plus qu’une source d’angoisse, la guerre se révèle pour lui une expérience à vivre, presque une aventure. Entre souvenirs fuyants, repas frugaux, découverte de la musique classique et rencontres amicales ou amoureuses, il narre son quotidien de soldat en retrait des combats : à un moment, au cours d’un entraînement, il doit se glisser dans un trou peu profond pour éviter le passage d’un tank ; ailleurs, lui et ses camarades jouent au gymkhana avec leur tank dans les ruelles d’une ville désertée. Ce seront là ses seules frayeurs…
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