Shota, 26 ans, est un instituteur de maternelle banal. Il n'a, dans sa vie professionnelle et privée, aucun lien avec le rakugo. Un jour, pour occuper les enfants, il leur lit Histoire du rakugo, un livre écrit par un maître de cet art : Doraku Sekishuntei. C'est une révélation pour Shota qui se précipite dans un yose (salle de performances de Rakugo) pour écouter Doraku conter et l'implore de faire de lui son disciple. Shota abandonne sa vie tranquille d'instituteur et prend le nom de Doraitchi Sekishuntei. C'est le début d'un apprentissage long et fastidieux qui le mènera - peut-être - au rang suprême de shin-uchi... Créé à l'époque Edo, le rakugo comprend deux courants, celui de Tokyo et celui d'Osaka. Le premier se distingue par une gestuelle plus raffinée. Une soirée dans un théâtre de rakugo voit se succéder deux à quatre conteurs. Les histoires jouent sur le registre de l'humour, des sentiments ou de la peur avec les histoires de fantômes. Le Japon compte aujourd'hui environ 600 rakugo-ka. Avant de devenir conteur confirmé (shin-uchi), l'élève accomplit trois ans d'apprentissage auprès d'un maître et doit ensuite franchir deux grades (zenza et futatsume). Le rakugo est très populaire au Japon grâce à une émission télévisée qui diffuse tous les dimanches après-midi depuis 45 ans - ce qui en fait la plus ancienne émission de télévision - des joutes d'improvisations de conteurs.
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