Région Rhône-Alpes, décembre 2004. Aux informations télévisées, des images du terrible tsunami qui a déferlé sur les côtes d’Asie du Sud-est défilent en boucle. Plages, constructions de bord de mer (maisons, hôtels, etc.), végétation, tout a été emporté, dévasté sur des kilomètres. Des millions de personnes se retrouvent sans toit ; près de 150 000 morts, un nombre de blessés et surtout de disparus inconnu (…). L’émoi est important et la communauté internationale s’organise. Au guichet des différentes associations humanitaires, les dons affluent. Les gens donnent peu mais nombreux. Des collectes de vêtements, de nourriture, de médicaments se multiplient. Pour une fois, cette solidarité spontanée dans les hypermarchés, les facs, les entreprises (…) fait chaud à voir. Cependant, rapidement sur place comme au Sri Lanka, certains colis (emplis par exemple d’écharpes et de bonnets quand il fait déjà 45°C !) surprennent. En fait, si l’ampleur des dons reste encore très inférieure à la dette contractée suite à la catastrophe, les besoins réels des populations touchées sont mal connus en Occident, et donc mal évalués. A l’approche du printemps suivant, une intervention d’un responsable de Médecins sans frontière surprend : l’urgence est pour lui déjà finie, l’heure est maintenant à la reconstruction. Agathe, jeune diplômée en humanitaire, décide de se rendre sur place afin d’aider…
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