Le choix des armes
Le temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Nourri de Justice divine, il régurgite comme un mets faisandé l'injustice du pouvoir en place et de ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et crayons de couleurs contre des armes autrement percutantes. En "soulevant la peau des choses", Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...
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