Il était une fois Noémie, une jeune fille de 12 ans. Le jour de l'enterrement de son grand-père, elle découvre l'automne de la vie, kes brumes de la tristesse et les larmes de son père. La nuit qui suit, alors qu'elle s'endort avec difficulté dans la demeure familiale, Noémie entend un appel à l'aide. Dans un rêve lointain, un jeune prince vient de voir son Roi vaincu et enlevé par l'Estompe, inquiétante créature ennemie du Royaume. Elle va alors basculer dans un monde onirique et parallèle au nôtre et se lancer à la recherche du Roi disparu.
Quand j'ai acheté cet album, ce n'était pas uniquement pour avoir la dédicace de Tatiana Domas (dessinatrice). C'était surtout pour avoir une oeuvre qui est réalisé en aquarelle. La dessinatrice ne maîtrisant pas encore totalement cette technique, je voulais voir les progrès.
A la base, en voyant la couverture, je me suis dit que ce devait être un scénario type "Le royaume" de Feroumont ou "Beauté" de Kerascoët.
Et bien non. Ce n'est pas non plus copié sur Alice aux pays des merveilles.
Ce conte est bien à part. L'action se déroule d'entrée, à notre époque. Une jeune fille, Noémie, assiste avec ses parents à l'enterrement de son Grand-Père paternel. Elle constate à quel point la mort affecte son père. La nuit venue, elle est plongé dans un rêve qui la transpose dans un Royaume où l'Estompe, une créature sombre, cherche constamment le conflit contre le Roi du royaume en question.
Cette fois-ci, le Roi a été capturé et l'équilibre entre les deux états (l'Estompe et le royaume) sera rompue. Toute une aventure s'engage entre les protagonistes représentant le Royaume, Noémie compris, et la créature.
En réalité, dans cet album, se retrouve mélanger, la vie, le songe et la mort.
Mais l'amour semble plus forte entre les êtres ce qui permet une fin heureuse.
Le scénario de Jean-Christophe Deveney m'avait quelque peu chamboulé, dérouté au début. Peut être suis je devenu insensible aux contes, aux merveilleux et à la beauté... Mais "Le royaume d'Estompe" se laisse lire et fait rêvé, non pas à l'histoire que nous avons en main, mais à celui que nous aurions pu vivre quand un évènement identique nous touche.