Agrippine, dont on connaît le talent pour faire tourner les autres en bourrique, est dépassée cette fois. Ses parents vont divorcer (ça leur réveille la libido) ; Biron attaque sa période travelo et se trimballe en soutif ; Zonzon, son AGM (arrière-grand-mère et non « aïeule génétiquement modifiée ») se barre dans son monde et la laisse à la porte. Et puis, en dehors du fait que le Vélib est un instrument récalcitrant, voilà qu'une chose pas vivable, inconcevable, débarque dans son univers d'adolescente plutôt préoccupée par l'acquisition du dernier truc divin qui « coûte la peau » - des boots en tatou tressé. Cette chose pas vivable, c'est la mort. Sujet délicat s'il en est, que Bretécher traite avec une détresse à fleur de peau, une pudeur et une drôlerie (oui) décidément imbattables.
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