L'empereur Augustus a cessé de vivre.
Désormais, c'est au tour de Tiberius de régner sur Rome. Présent à ses côtés, Seianus est censé l'aider à asseoir sa domination sur la Ville éternelle.
Mais la grandeur de Rome est fragile. Dans l'ombre, un complot se trame. Les conspirateurs, au nombre de sept, se surnomment les Liberatores – les Libérateurs. Seianus est l'un d'eux et il compte sur la belle Morphea pour parvenir à ses fins.
Arminius, lui, rêve de soumettre l'orgueilleuse cité à l'autorité de son peuple de Germains, les Chérusques. Marcus, son frère de sang et ami d'enfance, a rompu avec Arminius car il lui reproche d'avoir trahi Rome. Lui n'a qu'une obsession : retrouver son fils...
Sixième volet d'une série qui donne à voir l'empire romain sous un autre jour, entre conquête du pouvoir, cruauté et ambitions personnelles, le tout teinté d'érotisme et de violence. Marini, au sommet de son art, signe le scénario et le dessin de cette saga pleine de bruit et de fureur, qui associe le souffle de l'histoire à celui de la grande aventure.
Un épisode qui commence comme un nouveau cycle.
Après le final tonitruant du tome précédent, les années ont passé et les survivants ont évolué de manière différente.
Marini prend le temps de mettre en place tous ses personnages, ainsi qu'une nouvelle intrigue sans désavouer les événements précédants. Et malgré cette fausse lenteur narrative, on se laisse malgré tout surprendre au cours de l'une ou l'autre situation.
Bref, encore un tome réussi qui relance parfaitement l'intérêt de la série.