Néron en a rêvé. Lucius Murena l'a fait: incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d'autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C'est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l'empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Travail de couleur d'une très belle qualité . Une palette chromatique recherchée pour l'illustration de l'incendie de Rome.
Ce huitième opus a pour toile de fond le célèbre incendie de Rome en Juillet 64.Le fait de présenter cet incendie par la destinée de certains personnages secondaires permet au scénario de renforcer le coté dramatique de l'évènement.
Les dessins de Delaby traduisent parfaitement le caractère titanesque de la destruction d'une partie de Rome et sont amplifiés par la colorisation de Petiqueux
L'intensité de la lutte entre Néron et Lucius Murena est restreinte mais les intrigues politiques (qui font tous le sel de cette série) reprennent avec Néron à la recherche de boucs émissaire...