Au Caire, le Scorpion a retrouvé Méjaï. Mais elle lui a interdit de se mêler de sa vie et de celle de leur enfant... qui semble avoir disparu.
À bord d'une felouque descendant les eaux du Nil, le Scorpion compte bien découvrir la vérité, mais il a besoin d'argent. Ainsi se remet-il au service de la Sabbatéenne, une femme plus dangereuse encore, capable de percer les mystères du passé. La Sabbatéenne s'est lancée sur les traces du plus mystérieux des pharaons, Akhenaton, l'inventeur du dieu unique. Elle est persuadée qu'en trouvant sa tombe, elle pourra faire le lien avec son grand prêtre Tamose, le Moïse de la Bible, et l'exode vers la Palestine, aujourd'hui revendiquée par les juifs, les musulmans et les chrétiens d'Occident.
Mais la quête tourne mal. Des hommes armés les attaquent. Le trésor de la tombe d'Akhenaton attire toutes les convoitises, et particulièrement celles du puissant Al Kabir, le maître de Méjaï qui possède la clé de ses secrets.
Deuxième volet d'un nouveau cycle de la saga Le Scorpion, cet album, qui conjugue l'exotisme et la grande aventure chère à Stephen Desberg, est magnifié par le coup de pinceau et les couleurs éclatantes de Luigi Critone, digne successeur d'Enrico Marini.
Hé ben, il n'est pas si mal que ça le dernier Scorpion.
Si l'intrigue historique nous tient en alerte sans vraiment nous passionner, l'intérêt est vraiment (pour moi) dans l'intrigue secondaire; celle qui anime le Scorpion dans sa nouvelle quête.
Après avoir passé une bonne partie de l'album à lire avec une passion toute relative, la scène finale relance tout l'intérêt du prochain tome (ils sont forts quand même!).
Une bonne bd qui n'est pas au sommet de la série, mais pas non plus dans la catégorie infréquentable.