Les meilleures intentions ont parfois les pires conséquences.
Originaire du Yémen, Wajdi a grandi dans l’horreur de la guerre. Une enfance brisée par les combats, les privations, les souffrances. Après de longs mois d’attente, Gaëlle et Romain accueillent enfin Wajdi chez eux. Méfiant, endurci par la force des choses et ne parlant pas un mot de français, l’enfant de 10 ans s’effraie des moindres bruits du quotidien et interprète mal les gestes les plus simples. Les heureux parents vont être très vite confrontés aux premiers troubles de l’adolescence et aux premières rébellions. Wajdi a connu le pire, il va lui falloir du temps avant d’en accepter le meilleur.
Ce nouveau cycle se présente bien. L'histoire est caricaturale avec cette famille "pseudo intello humaniste"et ses gros sabots éducatifs mais on se laisse emporter par le récit et ce petit syrien attachant. Le dessin est impécable. Les yeux de Wajdi sont tellement expressifs.