Comment Spirou et Fantasio traversent-ils la Seconde Guerre mondiale ?
Entre héroïsme, collaboration et humanisme… La suite du "Journal d’un ingénu".
Janvier 1940. Un hiver particulièrement rude s’est abattu sur Bruxelles. Alors que tout le monde attend avec appréhension l’arrivée imminente de la guerre, Fantasio s’est engagé dans l’armée belge. Dans sa forteresse d’Eben-Emael, il est impatient d’en découdre et ne doute pas une seconde que les armées françaises et britanniques écraseront l’armée allemande…
Quant à Spirou, il est toujours groom et continue de vivre le plus normalement possible. Sa rencontre avec Félix, un peintre juif allemand dont les nazis ont jugé l’œuvre "dégénérée", et Felka, sa femme, va lui faire découvrir la "question juive" et la complexité de la situation internationale. Quand la guerre éclate, Fantasio cherche à servir la patrie le plus héroïquement possible. Spirou, lui, essaie de comprendre la complexité de la situation à travers des rencontres de personnages profondément humains et de se rendre utile en étant fidèle à ses valeurs.
Un Spirou ingénu, un Fantasio peu sympathique, un Spip qui est là sans être là.
A certains moments je me suis cru dans Quick et Flupke.
Beaucoup d'humour et de tendresse sur un fond terrible.
Un album remarquable.
Il est doué cet Emile Bravo!
N'étant pas un connaisseur des aventures de Spirou, il est difficile d'avoir une idée sur la place de cet épisode dans l'ensemble de la serie.
On retrouve Spirou et Fantasio à la veille de l'envahissement de la Belgique par l'Allemagne nazie.
Teintée de naïveté cette ?uvre se veut didactique sur les conditions de vie des belges, et plus particulièrement des bruxellois, lors du début de la deuxième guerre mondiale.
Rempli de bienveillance, notre jeune Spirou essaye tant bien que mal de venir en aide à toute personne dans le besoin croisant son chemin, tout en évitant les menaces qui se posent sur son parcour.
A l'aide un humour accessible et inoffensif, Émile Bravo, arrive à nous poser les problèmes concrets de la vie de cette époque là.
Je peux reprocher au scénario d'être plutôt décousu, un peu à la manière des bd d'après guerre (tiens, tiens). Le fil conducteur étant surtout l'entrée en guerre de l'Allemagne et non les (més)aventures du groom le plus célèbre de la planète.
Graphiquement, et au niveau mise en page, on retrouve du Hergé, auquel on ne manque pas de rendre hommage au détour de l'une ou l'autre case.
L'ensemble est très fréquentable, mais je pourrais facilement comprendre que cela plaise pas à tout le monde.