La victoire du Batman Qui Rit est désormais totale. Seigneur d'une Terre cauchemardesque, transformée à son image grâce aux pouvoirs de la mère du Multivers Perpetua, il tient les héros survivants à sa merci et semble avoir anéanti toute résistance. Toute ? Dans l'ombre, le véritable Batman poursuit la lutte, bataille après bataille, contre l'oppresseur, alors que Wonder Woman, devenue cerbère des Enfers, rêve de renverser le tyran une bonne fois pour toutes. C'est à ce prix que l'espoir renaîtra de ses cendres...
Ceci mesdames et messieurs est un naufrage. Depuis plusieurs années (disons le New 52 grosso modo) DC s'enferme dans la distinction que, contrairement à Marvel, ses héros sont des dieux parmi les humains et que leurs histoires ne peuvent pas rester terre à terre. DC s'est donc enfermé dans une recherche de menace de plus en plus grandes, de plus en cosmiques, d'univers parallèles, de multivers parallèles même. Et on y est : déjà que Batman Metal avait échoué à livrer des enjeux clairs ici laissez tomber. Le scénario est illisible, les péripéties se veulent ultra darks (mais façon ado émo qui n'assume pas d'aller jusqu'au gothique, on est pas chez Spawn non plus) et s'enchainent en se chevauchant mais les héros doivent s'en sortir, peu importe si en relisant trois fois vous ne comprenez pas comment. On parle de modifications de la réalité, d'affronter des dieux primordiaux, de milliards de batmens maléfiques (souvent très ridicules) et le super méga pouvoir obtenu à l'issue du précédent event ? Pfiou disparu...
Probablement la pire "crise" de chez DC Comics.