En 1937, la fille du patron de la Compagnie Générale Transatlantique, Juliette, a 22 ans, son diplôme en poche, et s'apprête à tenter de devenir grand reporter.
Son père, qui a entre-temps fondé sa propre compagnie de cargos, se voit proposer par Gustave Noirhomme, son associé, une offre difficile à refuser : Herr Von Riblach, homme de confiance de Hitler concernant la marine civile, voudrait entrer dans le capital de la Compagnie des Cinq Océans. Juliette, bien consciente des projets d'invasion des nazis, refuse tout net.
Malgré les réticences machistes des rédacteurs en chef, Juliette n'abandonne pas son rêve de devenir grand reporter et le journal Horizon France lui donne l'occasion de montrer sa valeur en l'engageant comme stagiaire de Daniel Fraiser, journaliste aguerri mais particulièrement désagréable.
Gustave Noirhomme, lui, est prêt à tout pour que Juliette cède ses parts aux nazis...
Avec "Mademoiselle J", Yves Sente et Laurent Verron font du XXe siècle une passionnante épopée !
Une bonne BD dans la veine de ce que Dupuis (et Yves Sente) peut (peuvent) produire en classiques revisités.
Ça se lit bien, c'est agréable, mais j'ai peur que dans la surproduction actuelle, ça s'oublie un peu vite.
Les auteurs vont être sous pression, et savoir redoubler d'efforts pour rester sur le dessus du panier.
Le contexte historique est très bien amené. De ce point de vue, c'est une BD qui peut (doit) se lire par tous les enfants qui veulent comprendre un peu comment certaines choses ont pu se passer dans notre histoire finalement très récente.
À mettre en parallèle des "Spirou" de Emile Bravo.
truculent, quelle belle trouvaille que cette Mademoiselle J. Après "on l'appelait Pti'rou" on ne pouvait souhaiter suite plus excellente. Le scénario est tout aussi "vif" que le dessin.