Après ses début d’hôtesse à l’Exposition Universelle de Bruxelles (cf. 1er album «Sourire 58»), Kathleen Van Overstraeten est engagée, en 1960, au sein de la prestigieuse compagnie aérienne Sabena (Société Belge de Navigation Aérienne).
L’hôtesse de l’air travaille sur les longs courriers et plus particulièrement sur les lignes qui mènent au Congo Belge. Quelques mois après les troubles qui ont enflammé la colonie, une table ronde se réunit à Bruxelles pour décider de son futur.
À Léopoldville, les incidents et les sabotages se succèdent tandis que les puissances internationales songent déjà à l’après-colonisation.
La jeune Kathleen se trouve plongée au cœur d’une atmosphère de fin de régime. Entre les aspirations légitimes du peuple congolais, l’angoisse des colons et les appétits des puissances étrangères, le Congo est au bord de l’implosion. Jusqu’au tragique pont aérien qui signe l’échec d’une décolonisation bâclée. Et parmi les trésors qui attisent les convoitises, l’uranium n’est pas le moindre !
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