Durant ces deux années de guerre civile, à Alcetria, Mattéo s’est installé chez don Figueras, le hobereau du village. Autoritaire et n’ayant pas la langue dans sa poche, le vieil homme est réduit à se mouvoir dans un fauteuil roulant, le rendant dépendant du bon vouloir de Mattéo ou de ses hommes.
Malgré le caractère trempé et les convictions nationalistes de don Figueras, Mattéo se prend à apprécier les discussions qu’il a avec lui. C’est Don Figueras qui va suggérer un étrange marché : échanger Amélie, prisonnière des franquistes, contre le curé de la paroisse…
Peu à peu, un dialogue s’installe, étonnant, improbable, et qui bientôt va déboucher sur une révélation à laquelle Mattéo était loin de s’attendre.
La guerre s’intensifie, les fascistes s’approchent de plus en plus dangereusement du village. Les événements dès lors vont s’enchaîner, pour le meilleur, et surtout le pire…
Bon album dans la continuité des précédents. Une réflexion intéressante sur la famille, le rapport père enfant, l'engagement politique. Mattéo commence vraiment à faire vétéran, et j'aime bien le murissement de sa réflexion sur la vie.
Par ailleurs dessins toujours aussi beau. Magnifiques paysages et ambiance bien rendue. Les personnages se ressemblent un peu tous (les espagnols dessinés pareils, les femmes qui se ressemblent) mais ça m'a moins gêné que dans des albums précédents.
Très bel album, je suis toujours fasciné par le travail de Gibrat, de la douceur, de la tragédie, visiblement pas mal de recherches sur cette période d'avant guerre. Le dessin est presque envoûtant, même si comme il est dit dans le commentaire précédent, certains personnages se ressemblent, c'est surtout marqué chez les femmes comme si au fond il n'y avait qu'une seule femme.
j'adore aussi, je vais courir l'acheter !
Je suis fan de gibrat. Cette série est un réel bonheur à lire
Gibrat a comme toujours cette élégance pour romancer les faits historiques. Les entre croisées sentimentales, familiales et de camaraderies sont émouvantes. Quant au dessin et couleurs ... quel talent ! Dans cette saga, les hommes vieillissent plus que les femmes visuellement parlant et il est vrai que les personnages ont tous un air de famille, la famille Gibrat.