19e siècle en Angleterre, la famille Moriarty a recueilli deux orphelins William et Louis mais en leur conférant un statut de domestique. Albert, le fils aîné de la famille est pétri d’ambition et il déteste le système social qui régit la société britannique, dans lequel les classes supérieures se pavanent et oppressent le peuple sans pour autant être dignes du respect qu’elles exigent de lui. C’est pourquoi Albert abhorre sa propre famille et voit dans les deux orphelins l’incarnation d’un souffle nouveau. Albert leur offre son statut, sa richesse et son influence à condition que les garçons mettent leur intelligence au service de son rêve : se débarrasser de sa famille et du système de classes actuel ! Les trois garçons complotent ainsi pour devenir les seuls héritiers de la famille. Treize ans plus tard, à seulement 21 ans, l’aîné des orphelins William James Moriarty est devenu professeur de mathématiques à l’Université et il pourrait voir surgir sur sa route un certain Sherlock Holmes…
Une histoire des origines du personnage du Professeur Moriarty, la Némésis de Sherlock Homes. Bien que n'étant pas holmésien, je n'étais pas vraiment vendu sur le concept, mais j'ai été agréablement surpris à la lecture de ce premier tome par un contenu assez politique sur les castes de la société britannique de cette époque. On navigue par contre dans le trope de l'enfant génie, mais d'un autre côté, vu le sujet traité, à savoir celui qui deviendra l'adversaire de Holmes, c'est assez naturel, et la manière dont c'est utilisé est plutôt plaisante. Assez curieux de lire la suite.