Chronique d’une maison close dans le Paris de la fin du XIXe siècle
Paris, 1887. Toutes les filles de la Perle Pourpre sont sous le choc : Chimère est en fait la fille de Gisèle ! Et la jeune fille compte bien profiter de cette descendance pour seconder sa mère dans la gestion de la maison close. En outre, elle dispose d’une pièce maîtresse : la photo d’elle, en compagnie de Ferdinand de Lesseps, qui ternirait à jamais la réputation de l’établissement. Gisèle s’en rend compte à présent : c’est bien le même sang glacial que le sien qui coule dans les veines de Chimère. Patronne de bordel : elle aurait eu d’autres ambitions pour sa fille... Et pourtant elle n’a d’autre choix que d’accepter la proposition.
Avec Chimère(s) 1887, plongez dans le Paris de la fin du XIXe siècle et suivez le rude destin d’un personnage touchant dans l’univers impitoyable des maisons closes de l’époque, magnifiquement restitué par le dessin de Vincent, héritier direct de Loisel, et le scénario aussi original qu’abouti de Melanÿn et Christophe Pelinq (alias Arleston).
Très déçu par ce nouvel album de Chimère(s). La petite étant désormais la fille de sa mère, elle en a pris tous les traits de caractères, et s'impose en 3 cases comme la maitresse des lieux ! Le récit ne tient désormais que sur une structure narrative dynamique, alternant deux époques. Et encore, si le récit situé en 1875 n'apporte pas d'élément important pour comprendre celui de 1887, l'intérêt est bien limité...