Les événements s’enchaînent chez les enfants perdus, la fin est proche. Crochet a épousé Wendy, de force bien entendu. Peter veut la délivrer et la ramener à Londres. De plus, il cherche à convaincre Oliver de revenir après l’opération, car ce dernier semble vouloir rester dans le monde réel, jugeant Neverland trop factice. Enfin, de toute façon, pour mener tout cela à bien, il serait préférable de retrouver Clochette et de se réconcilier.
When the breakdown hit at midnight
There was nothing left to say
But I hated him
And I hated you when you went away (*)
Voilà, c’est terminé. La boucle est bouclée, l’histoire vient de rejoindre les pages introductives du premier album, et il y est bien question de chaos, de perte, d’absence et de trahison, dans un final qui tient toutes ses promesses. Jusqu’au bout, Philippe Pelaez aura su revisiter ces deux classiques de la littérature britannique – Peter Pan et Oliver Twist –, brassant références et éléments majeurs tout en respectant l’esprit de ces œuvres : par exemple, l’analogie entre le demi-frère d’Oliver dans le roman et le frère de Peter dans le présent scénario.
Cependant, pas besoin de connaître ces ouvrages pour apprécier ce récit d’action bien agencé et débridé, en particulier dans cette conclusion où, après avoir appris comment Crochet est « ressuscité », le lecteur est plongé dans le sauvetage de Wendy, quelques ennuis Londoniens et une confrontation finale à travers une course-poursuite nocturne. Comme tout cela bénéficie d’une partie graphique – Cinzia Di Felice au dessin et Florent Daniel aux couleurs – attrayante, fluide et évocatrice, c’est avec plaisir que défilent les pages jusqu’aux quelques bonus qui, là aussi, montrent de jolies choses.
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