1947. Alors que dans le monde se multiplient les pactes et les conférences destinées à sauvegarder la paix, le mystérieux « Empire Jaune » de Basam Damdu « l'usurpateur », empereur du Tibet, lance une offensive généralisée. En quelques heures, la gigantesque armada anéantit les principales villes de la planète. Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l'état de ruines fumantes, la flotte américaine du Pacifique gît au fond de l'océan, tandis que les couleurs de l'empereur sont hissées par ses parachutistes sur les gratte-ciel du nouveau monde...
Une chose m'étonne beaucoup. Alors que l'on ne cesse de faire des procès d'intention à Hergé pour ses dérives des "Soviets" et du "Congo", personne ne trouve à redire pour l'expression employée à tout va pour désigner les assaillants dans cette aventure : "Les "Jaunes". Pas très sympathique pourtant cette expression, avilissante même, car elle désigne sans plus de précision les asiatiques en général et était très employée par les américains pour désigner les japonais pendant la guerre du pacifique. D'ailleurs d'où viennent ils ces "jaunes". Sûrement pas du Japon ni de Chine, pays ruinés après le deuxième guerre mondiale. Éliminons aussi le Laos, le Vietnam, la Thaïlande, la Birmanie, la Corée, envahis par le Japon. Que reste-t-il ? Les moines Tibétains, Les Népalais, les Bhoutanais, les Mongoliens ??? J'en doute. Et Jacobs aussi certainement qui a préféré employer le mot "jaunes" ce qui évitait de les situer précisément. A cette époque cela passait et personne n'y trouve rien à redire encore aujourd'hui, alors pourquoi cet acharnement sur Hergé ?