A bord de la barque paternelle, chargée d’armes trouvées chez un salopard d’extrême droite, Mattéo et ses deux amis fuient Collioure et la gendarmerie. Ils débarquent à Barcelone dans la confusion : les armes, de fabrication italienne, les rend suspects aux yeux soupçonneux des républicains. Très vite innocentés, Mattéo, Amélie et Robert proposent leur "bonne volonté combative". Combattre ? D’accord. Contre qui ? C’est facile. Mais avec qui ? Socialistes ? Communistes ? Anarchistes ? C’est là où les choses vont singulièrement se gâter. Robert, le communiste, et Mattéo, l’anarchiste, vont diverger dans le choix de leur unité combattante, et c’est leur amitié qui va faire les frais de cette divergence. Robert va partir de son côté, tandis que Mattéo et Amélie vont se retrouver à attaquer le village d’Alcetria, choisi par Mattéo. Alcetria ? Pourquoi Alcetria ?
Encore un album de très haute qualité avec des dessins sublimes et une histoire qui nous plonge dans l'ambiance de la guerre d'Espagne dans ce qu'elle avait d'enthousiasmante au début.
J'ai malgré tout l'impression que la précision des dessins (silhouettes ) se détériore un peu sur la fin de l'album. Fatigué?
D'autre part Jean Pierre Gibrat a décidément un idéal féminin qui est difficile à changer et du coup malgré une couleur de cheveux qui change, les femmes sont toutes dessinées pareil.
Mattéo et la guerre d'Espagne. Une agréable et instructive lecture. Un scénario tonique, une écriture élégante, des dessins et couleurs ensoleillés. Cependant un ton en dessous des trois premiers tomes. Les personnages principaux ne prennent pas une ride malgré le temps qui passe et comme lp94 le fait remarquer les femmes sont dessinées à l'identique. Elles sont au demeurant très belles.