New York, 1932. Malgré la grande dépression qui frappe durement l'Amérique, les buildings s'élèvent toujours plus haut dans le ciel de Manhattan et les chantiers prolifèrent. C'est là que travaille Giant, un homme taciturne à la carrure imposante. Ses collègues le chargent d'avertir la famille d'un compatriote irlandais du décès accidentel de celui-ci. Mais, dissimulant la triste vérité, le mystérieux colosse envoie une belle somme d'argent à Mary Ann, la jeune veuve, ainsi qu'une lettre dactylographiée qui pourrait être de son mari... Elle lui répond et commence alors une correspondance régulière, sans que Giant dissipe le mensonge. Vient alors le jour où Mary Ann et ses enfants débarquent à New York...
J'ai trouvé cet album magnifique.
L'histoire se passe à New York dans les années trente et raconte l'histoire de migrants irlandais travaillant sur la construction des Gratte Ciels et Manhattan.
Un jeune type arrive dans la bande et essaye de se lier d'amitié avec un colosse taciturne appelé Giant.
Entre les lettre échangées avec les femmes restées en Irlande, la vie difficile sur place, les accidents réguliers sur la tour, nous suivons la vie de ces migrants. Mais qui est ce Giant qui parle si peu?
Les dessins sont vraiment magnifiques. Moi qui aime beaucoup la ville de New York, j'ai pris plaisir à suivre les étapes de la constructions du Rockfeler Center et d'autres grands bâtiments emblématiques de la ville.
Une très belle BD assurément.
Très bel ouvrage.
Le dessin nous plonge dans un décor qui nous donne une bonne idée de ce à quoi devait ressembler la vie des migrants venu vivre le rêve américain. Fuyant leurs terres natales, fuyant la pauvreté qui s'y trouve, laissant femmes et enfants au pays , risquer sa vie pour faire sortir de terre une ville qui marquera l'histoire de l'humanité.
C'est un album très réussi avec des dessins superbes.
Si je devais trouver un petit bémol, ce serait au niveau des phylactères. Je trouve leurs placements peu intuitif. On doit parfois relire chaque case d'une même planche et ça casse un peu le rythme.
Sinon rien à redire.