Le premier volume de l’Elféméride s’attachait à nous raconter le légendaire de l’automne et de l’hiver, à travers l’imaginaire d’une culture populaire, les croyances, les contes et les dictons se rapportant au climat, aux bêtes, aux plantes et à toutes ces coutumes dont l’origine se perd dans la nuit des temps, et l’on sait le succès qu’a connu ce livre. Pierre Dubois entreprend ici de nous faire voyager dans le légendaire du printemps. On saura pourquoi le hérisson a une tête de souris et un corps d’oursin et pourquoi le rossignol, au mois de mai, ne dort jamais et chante toute la nuit. On apprendra que le grêleur, qui sévit en mars, est un sorcier à corps de crapaud sur pattes de héron. C’est lui qui est chargé de fabriquer la grêle ! Que l’origine des blagues du 1er avril remonte à 1564, lorsque le roi Charles IX fixa le commencement de l’année au début du mois de janvier en lieu et place du 1er avril. En manière de protestation et à titre de plaisanterie, nombreux furent ses sujets qui envoyèrent à leurs amis et parents des vœux sous forme de blagues, cadeaux sans valeur, ou boîtes vides. Ou encore que le muguet est la fleur préférée des elfes, et qu’ils sont les seuls à pouvoir entendre et apprécier le carillon argentin de ses clochettes et que mai est le mois des amours, mais aussi que « noces de mai sont noces mortelles ». René Hausman a illustré de ses merveilleux dessins ces trois mois du livre. C’est sur un de ces dessins qu’il travaillait lorsqu’il est mort le 28 avril dernier. Un autre illustrateur prendra la suite, pour nous offrir en 2017 la belle saison de l’été.
L'avis de la communauté
Commentaires
Cet album n'a pas été commenté par nos membres :(