L’infatigable Yoshio n’a rien perdu de sa vigueur ni de sa faculté à attirer les ennuis malgré lui.
Dans ce cinquième volume, il s’essaiera au « telekura », téléphone rose à la japonaise, sympathisera avec un mystérieux SDF, jouera les écrivains maudits lors d’un séjour dans une source thermale, et ira jusqu'à s’improviser acteur dans un film porno avec un partenaire pour le moins inattendu…
Encore un recueil des meilleures (pires) aventures de Yoshio. Est-ce un obsédé ? OUI ! A-t-il de la réussite dans sa quête de proies féminines ? Bien sûr que .... NON sinon il n'y aurait pas d'intérêt à suivre les mésaventures de Yoshio. Encore un recueil dans les bas-fonds les plus sordides et les plus glauques de Tokyo. Paradoxalement, l'album débute par un Yoshio au mieux de sa forme au point qu'il n'arrive pas à débander (et bien sûr je ne parle pas de son arc !) et se termine par un Yoshio qui n'arrive pas à bander (et je ne parle toujours pas de son arc). Le seul petit regret : la chronologie des histoires, qui ne semblent pas se suivre. Mais ce n'est qu'un détail.