Il appartient à la catégorie des gens auxquels rien ne réussit. Confiez-lui un commerce prospère de fleurs situé en face d’un cimetière, il le mettrait en faillite. C’en est à tel point que Cortizone est destitué par ses pairs et obligé de remettre la main à la pâte. Cette descente aux enfers lui ayant coûté son titre de Don, il porte désormais à nouveau le prénom que lui donnait sa maman : Vito. Or, Vito Cortizone s’adonne à des trafics louches, qui l’empêchent de regarder la réalité droit dans les yeux. Mais... Veut-il transporter une cargaison illicite par-dessus l’océan Pacifique ? Il choisit le plus mauvais pilote (von Schnabbel) de l’hydravion le plus pourri qui s’abîme dans le lagon le plus désertique de la Polynésie et de la Micronésie prises dans leur ensemble. Pire : l’atoll a été un lieu de vacances, puisqu’un hôtel surplombe sa plage de sable fin, mais quand Vito y arrive, les proprios ont vidé les lieux. Il mérite bien son nouveau surnom de Vito la Déveine à 100 %. Le hasard fait que Spirou et Fantasio, en croisière dans les mers du Sud, approchent de l’atoll où ils découvrent, sans le reconnaître, un Vito barbu et amaigri par un régime quotidien de crabes en brochette, seul aliment disponible sur une île paradisiaque abandonnée. Il se fait que Fantasio couve une grosse déprime et que Spirou se laisse persuader de récupérer la cargaison que Vito a bien dû abandonner dans son avion coulé au fond du lagon. Sauf que, le travail fini, Vito a bien l’intention de se débarrasser de nos amis. Mais avec un traîneur de poisse comme Vito, la combine risque de devenir cocasse. Sa malchance élevée au niveau de l’art, on a toutes les… chances de tomber sur des pirates chinois, écumeurs des mers du Sud !
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