Pour occuper sa mise à la retraite anticipée, le brave homme se mit à approfondir ce qui avait été son dada : la robotique. De ses recherches naquirent deux engins : télésphore, un phot-automate ambulant et affectueux, ainsi que Cyanure, un robot à l’aspect humain, aussi ravageur dans ses formes féminines que dans ses actes. Cyanure se révèle être une catastrophe en robe Marilyn. Activée par la lumière, elle parvient à s’introduire dans tous les circuits électriques et à les rendre aussi agressifs qu’elle. Bonjour les dégâts pour les tondeuses, rasoirs, radios, grille-pains fonctionnant à l’électricité ! Toujours perspicace et en quelques mots bien sentis, le maire de Champignac accuse de tous ces maux le propriétaire de la nouvelle usine Roboc, implantée dans le zoning industriel du village. Il n’en est rien, mais toute cette agitation autour d’une usine de composants électroniques donne des (mauvaises) idées à Cyanure. Vous savez ce que c’est, dès qu’on laisse les machines n’en faire qu’à leur tête… Une usine entièrement robotisée ? Voilà qui inspire la donzelle toute de métal et de circuits intégrés. Eh oui, vraiment, personne ne sait comment on va arrêter Cyanure. Et n’allez pas croire que le comte de Champignac va tout arranger à sa manière : il est en Australie !
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