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Aragonés est un ciseleur baroque. Il truffe ses cases de détails savoureux, et ses arrière-plans ne sont parfois pas sans rappeler les délires de Jacovitti ou de Loup.
Ces excès agréables à l'oeil curieux cachent un personnage, à mon goût, un peu trop simple pour susciter du plaisir sur plus d'un album ou deux. Groo, barbare obtus et bagarreur, parcourt les cases en semant confusion et destruction: voilà l'essentiel du scénario, répété au fil des pages et des albums.
Pourtant, tout comme la pomme de Newton gotlibienne, cette répétition finit par devenir un running gag charmant, et on sourit aussi à la lecture d'un album de Groo. Le barbare d'Aragonés a fini ainsi par rejoindre Conan ou le Cohen de Pratchett dans l'imaginaire commun.
À lire une fois, si vous tombez sur un album dans un bac d'occasions, pour le plaisir du détail et le dessin fouillé. Mais peut-être pas plus, à mon avis. D'ailleurs, il me semble que les traductions françaises n'ont pas été nombreuses et n'ont pas vraiment "pris" à l'époque...