Le chantier naval ferme, Marco est devenu père, sa mère apprend à vivre seule, un homme meurt dans la campagne, un journaliste craque. À partir de petites choses, de moments rares, de tristesses banales, Manu Larcenet continue de dresser le portrait d'un homme ordinaire, imparfait en lequel chacun d'entre nous reconnaît l'un des siens. Planter des clous, dernier tome du Combat Ordinaire, clos, magnifiquement l'une des plus belles réussites de la bande dessinée contemporaine.
J'ai dévoré les 4 volumes en quelques jours... et je me trouve tout remué !
Rarement lu une bande dessinée aussi... Humaine.
C'est pas un roman, c'est pas joyeux ou triste, c'est la vie de tous les jours...
Mais raconté d'une manière tellement vraie, sincère et honnête qu'on ne peut que se reconnaître dans la France d'aujourd'hui... avec ses doutes, ses envies... Ici pas de bien, pas de mal, juste de l'humain dans la société.
De mon point de vue, cette Bande dessinée ne dénonce rien, elle fait un constat d'une réalité d'un point de vue personnel auquel beaucoup peuvent s'attacher.
Marco, c'est un peu chacun de nous, avec ses angoisses, ses amours, ses doutes sur le travail ou la paternité, ses questions et son évolution...
Il n'est pas parfait, il est juste la et fait ce qu'il peut pour aimer, vivre les événements d'une vie simple mais difficile, et apprécier la vie, la paternité et l'amour telle qu'elle est.
J'ai adoré ce livre qui m'a fait versé ma larmichette sur notre condition d'humain. Je suis moi même père depuis peu et même si je n'avais pas les peurs de Marco, je comprends le personnage.
Malgré tout les événements triste racontés dans ces livre, je trouve que l'ensemble reste optimiste.
"Non, mais je veux dire... nos vies... les hasards, les coincidences incroyables qui ont conduit à ce que maude soit... L'évidence ! On a fabriqué nous mêmes la personne qui nous la plus chère au monde ! Ca c'est de l'autogestion"