Bienvenue dans le Paris du XVIIe siècle. Avec côté pile, son soleil - le faste de la Cour royale, le luxe de ses demeures et de ses fêtes - et côté face, sa part d’ombre - les enlèvement d’enfants, les empoisonnements, les conspirations, les messes noires... Louis XIV trône dans la lumière, mais il sait que, derrière celle-ci, les menaces sont nombreuses. Avec le chevalier mécanique, il a un atout de taille contre tous ces dangers. Mais la puissante confrérie intégriste du «Saint Sacrement » qui complote contre lui a, elle aussi, des ressources. Infiltrés au sein même des principaux rouages de l’Etat, ses redoutables membres recherchent une table alchimique qui leur donnera l’immortalité et le pouvoir absolu... celui de Louis XIV ! Une course contre la montre commence. Elle sera sanglante.
Voici la suite du Chevalier mécanique, alors que la parution du tome 1 (février 2012) est récent. Ce qui est exceptionnelle.
Succès et intérêt de la série ?? Possible, grâce à la volonté des Edinautes de Sandawe. Je rappelle que le principe de cette édition est le crowdfunding (financement par des particuliers).
Quoiqu'il en soit, nous avions laissé notre Chevalier d'Astarac sur beaucoup de questions, dû à la mise en place de l'intrigue.
En mission pour Louis XIV, le Chevalier est à la recherche d'un objet mystique qui donne un incroyable pouvoir et qui était en la possession de Nicolas Fouquet. le Chevalier est accompagné de M. de la Reynie (Lieutenant général de la Police) afin d'accomplir pleinement sa royale mission. Un élément surprenant s'ajoute à l'histoire : le Chevalier d'Astarac serait le demi-frère de Mme d'Aubigné (qui deviendra Mme de Maintenon). On se demande quel mystère supplémentaire ajoute ce personnage illustre dans l'intrigue.... réponse dans le dernier tome, sans doute.
A la fin du livre a lieu un évènement inattendue : un attentat contre un personnage illustre. Ce rebondissement va peut être changer le cours de l'Histoire ou apporter des éléments de réponse surprenante.
L'attente de l'ultime volet de ce triptyque est à son comble.
Le volume deux du «Chevalier mécanique» a vu le jour grâce à 194 passionnés de bande dessinée qui ont investit sur le projet sur le site des éditions Sandawe. Le principe de ce site est simple, les auteurs présentent leurs projets et les "édinautes" (nom donné au investisseurs) se porte acquéreurs de part d'une valeur de 10 ?. Les "édinautes" voient le projet évoluer au fil du temps. Le "Chevalier mécanique" nous raconte l'histoire du chevalier d'Astarac, mi-homme, mi-automate, qui se lance à la poursuite des membres d'une conjuration dirigée contre Louis XIV. Ce deuxième tome, le troisième est déjà bien avancé, est aussi captivant que le premier. Mor nous offre un dessin soigné, fruit de longues recherches historiques, afin de présenter les lieux tel qu'ils étaient au XVIIe siècle. Cédric Mainil écrit un scénarii de belle facture au suspens prenant et reposant également sur des études historiques poussées. Une très belle série bien servie par un duo d'auteurs de qualité. Une histoire à lire et relire sans modération.
Mais je tient à préciser que moi aussi je fait partie des édinautes...