Diego, un jeune phoque, pas malin malin et unijambiste, clic clac, est tombé du ciel sur une planète hystérique à l'humanité hybride où il erre en compagnie du chien le plus gras du monde de la BD, tip tap. A New-York-sur-Loire, un port hallucinant, pollué, aux constructions toutes verticales, déhanchées et où les superbes cathédrales sont en plastiques, les dirigeants pédagogues municipaux ont instauré une sorte de dictature étrange. Diego fait partie des plans politiques de ce gouvernement. On a l'intention de lui attribuer le prix Nobel de l'amour (depuis le premier volume en fait et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on retrouve Diego à N-Y-sur-Loire). Cette manifestation doit combler les aspirations d'un peuple qui se découvre des états d'âme.
Et le diable intervient dans cette salade, avec ses troupes incompétentes et chahuteuses pour, enfin, faire triompher le Mal ce qui n'est pas évident vu le niveau de ses recrues. Le scénario est par moment un tantinet hermétique mais le dessin est extraordianire. D'un graphisme magistral, les rouges et les bleus éclatent, le trait est méchant, "expressionniste". L'univers de Nicolas de Crécy est d'un onirisme et d'une fantaisie que seule une imagination complètement débridée pouvait concevoir.
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