Quand la rédemption d'un homme passe par la panade intégrale... et par l'humour ! Une trilogie fantastique par un Chabouté en état de grâce. Benjamin Tartouche parviendra-t-il à mener à bien sa mission pour accéder au paradis ? Benjamin Tartouche a perdu sa maison, son travail, ses papiers, a été interdit bancaire… Devenu clochard, il a été, comble de malchance, écrasé par son assureur… Mais c'est après sa mort que ses véritables ennuis ont commencé. Après un bref passage dans l'antichambre de l'au-delà, il est renvoyé sur Terre où il est devenu une "conscience" avec pour mission de ramener un vivant dans le droit chemin… Et c'est ici que son affaire se complique, car c'est a lui de trouver ce vivant parmi les quelque six milliards d'habitants que compte notre bonne vieille planète… Difficile de constater que l'on est définitivement mort et qu'il est trop tard pour rattraper ce que l'on n' a pas ou mal fait dans sa vie passée… Mais Benjamin, dans sa quête, va être amené à côtoyer quelques vieilles connaissances… Un dénouement inattendu où Christophe Chabouté laisse éclater tout son talent.
"Je m'appelle Benjamin Tartouche. J'ai tout perdu... mon travail, ma maison, ma dignité.
Et puis, je suis mort...
Et c'est là que mes ennuis ont commencé."
Ce texte sur la 4e de couverture de l'intégrale de Purgatoire m'a tout de suite attirée.
Cet humour désabusé reflète bien l'ambiance de la série.
C'est la première BD de Chabouté que je lis et il semblerait que celui-ci ait plutôt l'habitude du noir et blanc. Eh bien, je suis totalement séduite par les couleurs de Purgatoire ! Il est vrai que ça reste très sombre mais l'utilisation de dégradés d'ocres au milieu de gris, de noir et de blanc est du plus bel effet.
J'ai trouvé le scénario original, non complaisant. J'ai aimé le dessin, les petits clins d'?il, le cynisme et la tendresse pour un personnage qui n'est pas sans défauts.
Purgatoire m'a donné envie de lire d'autres Chabouté !