Ce deuxième volume poursuit l'exploration de la vie de la fillette, en Pologne dans les années 80, à travers son regard. Un regard sans concession, sans faux-semblants, et sans manière. Qu'elle évoque le catholicisme omniprésent, la spiritualité convenue vers laquelle on la pousse, les rapports difficiles avec sa mère, ou bien encore l'état de guerre, déclaré officiellement par Jaruzelski mais pourtant invisible, Marzi témoigne de la même impatience à vivre que dans le premier tome. Cet esprit vif, presque opiniâtre, se heurte à un monde qui parfois lui échappe, qu'on veut lui épargner aussi (à tort ou à raison), mais qu'elle embrasse de toute la force de ses 7 ans. C'est tout simplement sa vie qu'elle revendique ! Une vision piquante et savoureuse de l'enfance, exprimée dans de courtes chroniques à la fraîcheur rarement rencontrée.
Toujours sympathique à suivre même si la lecture n'est pas particulièrement prenante.