Boris Dolovine s'est échappé du pénitentier de Grossmoch !
L'alerte est donnée tardivement mais les gardes, néanmoins, parviennent à le poursuivre jusqu'à un petit aérodrome où un avion l'attend.
Coups de feu. L'engin explose en plein vol avec le fuyard. Suite à cette mort, le monde de la BD est en deuil car Dolovine, outre sa carrière de bandit, était un dessinateur au talent certain.
Mais est-il vraiment bien mort ?...
Le nommé Facelvaga en doute. Il vient de recevoir une menace de mort signée de la main même du truand, ce après son décès. Il sollicite alors les services de Simon Sian, un avocat efficace... et amoureux de la BD.
Et Simon va peu à peu déterrer quelques secrets. Au siège des éditions Traknar, les deux directeurs qui détiennent les droits du personnage créé par Dolovine ont également reçu une "petite lettre" du disparu. Visiblement, ces personnes ont certaines choses à se reprocher...
Un prisonnier s'évade d'une prison situé à Grossmoch, en Téavachie (ex-bloc soviétique). Rien de plus banal à cela. Là, où s'arrête cette banalité, c'est que ce prisonnier est le célèbre dessinateur de Bibou, Boris Dolovine.
Cette évasion finit tragiquement par le décès de l'auteur. En effet, pour s'échapper le plus loin possible de sa prison et du pays qui la retenu en détention, il s'enfuit en avion... qui finit par exploser peu de temps après le décollage.
Les éditeurs et la famille de Dolovine sont profondément touchés. Mais seul un expert du 9è art, doute de la mort du célèbre auteur. Facelvega (c'est son nom) pense que Dolovine n'est pas mort, car il a reçu une lettre de menace provenant de Dolovine.
Alors, le créateur de Bidou est il bien mort ou est il vivant ?
François Corteggiani et Yves Rodier nous emmènent dans l'univers de la BD et de ses intrigues. Comme si l'univers de l'édition était impitoyable et dangereux pour les auteurs prodiges.
La narration, les personnages et le dessin n'est pas sans rappeler l'univers de Gil Jourdan. On aime ou on déteste.
Cela n'est pas déplaisant à lire.