Joàn est marié. Joàn est père. Joàn fait de la politique. Joàn est à la tête de son propre cartel qui n'en est plus tout à fait un. Joàn est adulte à présent. Il s'est vengé de Raùl et a élevé et dirigé ses gosses tueurs, entre ses mains. Il s'est appuyé sur Ernesto et Ermhano, ses plus fidèles soutiens. Il a tout pour être heureux et pourtant... Pourtant, il traîne dans les bidonvilles avec ses enfants sicaires essayant vainement de se faire accepter comme un des leurs ou à défaut d'être leur chef. Mais ceux-ci ne sont pas dupes : abandonnés sans armes devant les auto-defensas, armés par ceux même qui tracent l'avenir politique de Joàn, la fidélité se heurte à la colère. Cependant, la vacuité de l'existence de Joàn le pousse malgré lui à s 'éloigner de tout. De sa femme, de son enfant, de l'art, d'Ernesto,... Il n'est plus qu'une image sans volonté entre les mains de ceux qui veulent lui faire gravir les marches du pouvoir « respectable ». Un contenant que l'on remplit à satiété : un sourire, une cruelle ironie, une distanciation sur tout. Joàn est une gravure de mode, en vogue pour encore combien de temps et à quel prix ?
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