Bon ben voila c'est fait, même si on n'est pas à l'abri d'une résurrection un de ces quatre qui nous ferait vachement plaisir, la revue est désormais morte et enterrée, ce petit huitième sera le dernier numéro d'une saga qui a fait vibrer les amateurs de bande dessinée, de littérature et de cinéma.
C'est à se demander ce qu'il faudrait proposer au public pour le fidéliser durablement car Aaarg! a sur son jeune parcours multiplié les sommaires affriolants, par exemple celui de ce numéro huit : l’illustre Cromwell (qui revient sur sa carrière lors d'une interview fleuve), Beltran et Berbérian (la solitude du robot), Fabcaro (l'amour, toujours l'amour), Ducoudray, Hennebaut (et ses hilarants cow-boys), B-Gnet (son histoire de la mode militaire à travers les âges est absolument impayable), Cha (qui répond là à un abécédaire), Dav Guedin, Melvin Zed (dont on adore depuis le début sa passionnante histoire des relations entre Hollywood et les forces armées), si c'est pas la crème de la crème que cette liste de noms (et on en oublie un paquet sur la route pour vous éviter une longue énumération), c’est définitivement qu'on n'y comprend plus rien et que l'on devrait disparaître en même temps que la revue.
Reste plus, comme un magnifique baroud d'honneur, qu’à faire de ce dernier numéro un carton en librairie, achetez-le, offrez-le à vos potes, et ce sera déjà une micro lueur dans un ciel désespérément gris, « amour et spaghettis » comme dirait l’autre, prière de ne pas reposer en paix !
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