Minerva a récupéré son aimé mais l'esprit de ce dernier appartient toujours à la Reine des Convoyeurs. Et les stocks du sérum capable de le rendre à son humanité diminuent drastiquement.
À présent, pour sauver Kivan, à défaut d'avoir pu sauver leur fils Iram, Minerva n'a plus le choix : elle doit retrouver le cargo et tuer la Reine ! Enfin, si la horde des Convoyeurs, la Nature ou le mystérieux homme lancé à ses trousses ne la tuent pas avant...
J'ai pris le temps de relire les trois premiers tomes pour être sûr de bien me remettre les enjeux de cette série en tête. Et je dois bien avouer, que le scénario général est remarquablement écrit et armé d'une cohérence qui force le respect.
Avec le recul, je trouve aussi que les graphismes ne sont pas si qualitativement réguliers, mais ça ne gâche rien à la serie.
Parlons un peu de ce tome ultime de cette série qui mérite sa place dans toutes bédéthèques qui se respectent.
S'il reste encore quelques zones d'ombres sur ce monde post-apocalyptique au début de cet épisode, les auteurs nous réservent quelques revirement de situations et une fin qui est somme toute très satisfaisante.
On regrettera de devoir abandonner ce monde pationnant qui avait encore tellement à nous raconter sur la nature humaine.
J'ai du relire l'ensemble des tomes pour ne pas faire naufrage sur cette mer d'abymes qu'est Le Convoyeur. La fluidité du récit laisse pantois. Le fantastique permet toute élucubration et c'est bien mais j'avoue avoir été trop bousculé.