À peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu'ils sont faits prisonniers par d'étranges soldats marqués d'un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifiques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d'entrer dans une des "sept familles du Bien". Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal...
J'avoue au tout début que "Seuls", série de Gazotti et Vehlmann, ne m'intéressait pas du tout. Scénario étrange, sans but, endormant.
Mais au fur et à mesure des tomes (hé oui, malgré tout j'ai continué à lire la série), j'ai accroché au fondement de la série : la mort. Et toute la philosophie que cela pose.
L'interprétation de Velhmann s'est ouvert peu à peu, on se prend d'amitié pour ces gamins, leurs origines et les souvenirs pénibles qui remontent peu à peu.
Ce dernier tome s'ouvre sur une ville d'enfants : avec une organisation politique, des castes sociales.... Et comme tout revers de la médaille, des forts, des faibles, des ambitieux, des jaloux...
Une société d'après mort fort bien étudié, calquer sur notre société actuelle.
Comme toujours, le lecteur se demande jusqu'où les auteurs veulent nous emmener, nous faire partager. Quels mystères cachent chaque évènement, chaque cachotterie....
Rien à dire sur les auteurs. Fabien Velhmann et Bruno Gazzotti ont suffisamment de séries derrière eux pour faire une quelconque critiques de leurs talents.