Pourquoi les hommes politiques, les dirigeants de grandes entreprises et plus généralement les cols blancs condamnés ne finissent-ils presque jamais derrière les barreaux ? Pourquoi un anonyme peut-il voir sa vie basculer en quelques heures au cours d’un procès vite instruit ? Peut-on vraiment parler d´égalité des citoyens devant la loi ? De la fraude fiscale massive de Kering (famille Pinault) à l’utilisation opaque des frais de mandats des parlementaires en passant par la clémence répétée de la Cour de justice de la République envers les (ex-)ministres et l’affaire PPDA, nos enquêtes montrent le deux poids, deux mesures d´une justice en mal de moyens. Et l’actualité du vieil adage de Jean de la Fontaine, « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Au sommaire :
• Plaintes à la chaîne : Le combat de vingt femmes qui accusent Patrick Poivre d´Arvor de viols et d´agressions sexuelles. Par la rédaction de Mediapart et Alexandra Petit
• La voie rapide : Aussitôt arrêté, aussitôt jugé, le quotidien banal des comparutions immédiates. Par Camille Polloni et Kokopello
• La Cour des miracles : Faite pour et par les politiques, la Cour de justice de la République adore se montrer clémente. Par la rédaction de Mediapart et Grégory Mardon
• Dans la balance : Au tribunal correctionnel, quelques heures de procès peuvent faire basculer une vie. Par Camille Polloni et Silki
• Le fric, c´est chic : Une fraude fiscale à plus de deux milliards ? Kering, ou le luxe de ne pas payer. Par Yann Philippin et Thierry Chavant
• Retirer le portrait : Décrocher le portrait d´Emmanuel Macron des mairies mérite-t-il condamnation ? Par Amélie Mougey, Christophe Gueugneau et Yannick Grossetête
• La bonne paye : Le grand n´importe quoi des frais de mandats des parlementaires. Par la rédaction de Mediapart et Aude Massot
• À la tête du client : Mieux vaut montrer patte blanche pour espérer avoir une table au restaurant L´Avenue. Par David Perrotin et Nicoby
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