Astérix, Obélix et Idéfix sont de retour pour une 39e aventure. Accompagnés du plus célèbre des druides, ils s’apprêtent à partir pour un long voyage en quête d’une créature étrange et terrifiante.
Mi-aigle, mi-lion, énigmatique à souhait, le Griffon sera l’objet de ce grand voyage !
Toujours réalisée par le talentueux duo formé par Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad au dessin, nul doute que cette nouvelle aventure proposera une quête épique et semée d’embûches à nos héros à la recherche de cet animal fantastique !
Le duo, toujours à pied d'œuvre pour imaginer de nouvelles aventures, s'inscrit dans le fabuleux univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo.
Bof.
Ferri et Conrad nous avaient habitué à mieux.
Le scénario est un peu léger. Trop haché. Des séquences qui s'ajoutent les unes aux autres sans vraiment de lien. Le fil conducteur est un peu artificiel.
Je relirai leurs précédents albums.
Celui-ci je suis moins sur.
Un album plaisant, un peu moins de paresse dans le dessin. Beaucoup de jeux de mots, pas toujours drôles. L'amourette de l'amazone pour Obélix n'apporte rien au récit.
Un album consensuel pour tous les âges (c'est le but).
Le travail sur la couleur n'est pas terrible, trop de couleurs et pas assez de nuances.
Pas facile pour Ferri de renouveler les aventures d'Astérix. Entre le désir de rester fidèle à l'oeuvre et en même temps d'apporter du changement, le défi n'est pas mince.
Pour finir, il n'y pas de Griffon! ouf! j'avais peur de tomber dans Harry Potter.
L'édition de luxe dispose des planches originales en noir et blanc. Autant cela permet de voir le talent des auteurs, autant c'est difficile à lire car les encrages noirs sont faibles. Dans la version en couleur, on remarque tout de suite que ce sont des couleurs "ordinateurs" car trop criardes et trop vives.
Au niveau du scénario : c'est un peu rapide, presque "haché", ce qui est dommage. Il y a en revanche de belles surprises avec des jeux de mots originaux et des séquences rigolotes. Les explications sur la création de l'album comprennent de nombreuses redites d'une page à l'autre, ce qui est surprenant. Mes cases préférées sont 7A et 7B... avec les "frères jumeaux d'Obelix et Asterix... ah si seulement les auteurs avaient développés l'idée plus en avant, il y aurait eu une vraie nouveauté...
Ce n'est pas parce qu'il y a un ou deux jeux de mots bien vus que cela fait un scénario. Et pourtant.
A croire que les auteurs fiers de leurs trouvailles ont peiné à broder une histoire autour de ces quelques, quoique trop rares, bons gags.
Ce n'est pas ainsi qu'ils redoreront le blason du petit gaulois qui patauge depuis hélas des années dans la boue de la basse cours de notre très cher coq qui ouvre les albums.
A bon entendeur ...
Je ne voulais pas commenter mais j'ai l'impression que si j'avais lu les critiques avant de lire "et le Griffon", je ne l'aurais probablement pas acheté or... je me suis ré-ga-lé. Vraiment. Beaucoup de bons mots, très ancrés dans notre époque et qui vieilliront peut-être mal mais sur le moment, j'ai eu la même impression qu'avec l'Astérix et Cléopatre de Chabat, un sentiment de connexion avec le monde qui nous entoure.
Bravo à Conrad pour son dessin. Ambiance hivernale garantie, trait fidèle pour les personnages récurrents et tout en caractère pour les romains de passage.
Quant au scénario, il développe des thèmes qui ne sont pas anodins : les croyances (les siennes et celles des autres), la place de la femme (et de l'homme) dans la société, le numérique, un peu de tourisme très peu de covid (un soupçon quand même) et... [spoiler] plus de potion magique.
Donc pour finir, un grand plaisir de lecture pour ma part. Je le relirai, il y a surement des gags ou allusions qui m'ont échappés.