Jack Dalton (ou William ? – qui, au fond, sait différencier les deux frères du milieu ?) entreprend une grève de la faim en prison. Lucky Luke est appelé à la rescousse pour résoudre cet énième problème lié aux Dalton. Mais il doit aussi faire face à une autre situation, celle-là inédite et gravissime : Jolly Jumper est boudeur, il fait la tête et ne lui répond plus. Lucky Luke tente désespérément de renouer le dialogue avec son fidèle destrier...
Non, non et non .....
Je sais, je vais passer pour le vieux con : c'était mieux quand Morris et Goscinny étaient à la barre.
" Bouzard fait exploser les codes établis* écrit un critique littéraire....Une demi-planche pour un dialogue autour d'un brin d'herbe qui n'est pas drôle . -"Vous mâchez ?" -"Non, j'essaye d'arrêter" et bla bla bla et bla bla bla...... Pauvre René, il doit se retourner dans sa tombe.......
OK, aucune série ne mérite de s'arrêter et l'idée de confier le mythe à différents auteurs est tout à fait louable mais sur ce coup, je n'adhère pas du tout....Le dessin m'ennuie, le scénario est débile.
Aaaaaah rien de tel qu'un duel de lecteur. Je suis d'accord sur le fait que cet album ne sera pas l'album de Lucky Luke de l'année ni de la série, mais je pense qu'il ne faut pas le lire comme les autres. J'ai trouvé un scénario débile tout à fait, absurde et qui pour moi fonctionne.
Pour une fois que Lucky Luke se laisse aller à des états d'âme et à des interrogations sur son statut de cow-boy solitaire ainsi que sur sa relation avec son cheval, je trouve le pari assez réussi.
Ce n'est pas un album classique de Lucky Luke, mais un album absurde qui, je pense, passe mieux si on le lit en partant de ce postulat et qui finalement ne ment pas au lecteur contrairement à certains albums de cette série, ratés, alors qu'ils se veulent la continuation de la série d'origine.
Ce n'est en effet pas une histoire de Lucky Luke normale.
Elle fait partie d'une série en hommage à Morris.
http://www.lucky-luke.com/fr/actualite-45-une-annee-2016-sous-le-signe-de-lucky-luke.html
Tout comme L'Homme qui tua Lucky Luke, écrite et dessinée par Matthieu Bonhomme.
J'ai vraiment aimé cette bd et cette lecture pleines d'humours, je conçois que ce n'est un humour d'intellectuel et ça fait du bien.
Il ne faut pas s'attendre à un récit conventionnel de Lucky Luke mais plutôt une lecture simple où il y a pleins de clins d'oeil
J'ai bien aimé l'histoire et les références liés à la saga mais par contre le dessin j'ai eu beaucoup de mal avec.
Bouzard s'est saisi de Lucky Luke avec succès. En lui apportant cet humour, ce sens de la dérision, Bouzard réalise là un album vraiment agréable.
Les couleurs sont d'une grande intelligence et servent parfaitement le dessin.
Perso j'ai bien accroché. Humour, décalage, références,....
Par contre il ne faut pas commencer la lecture comme on le ferait avec n'importe quel autre Lucky Luke, sinon c'est la déception assurée !! Ce n'est pas un Lucky Luke c'est l'hommage de Bouzard à cette grande saga.
Le passage sur le changement de chemise et tout le quiproquo qui en découle était bien drôle...mais je n'en dis pas plus ;)
C'est vrai que c'est déroutant voire un peu irrespectueux par rapport à l'?uvre originale mais je me suis bien marré quand même. Je suis de ceux qui sont plutôt "pour".
Un Lucky Luke qui sort de l'ordinnaire. On est clairement dans une sorte de satire. Une gentille satire. C'est bien l'univers de Morris mais avec un ton décalé et un humour moderne. Les dessins retranscrivent bien l'ambiance absurde de certaines situations qui souvent sont à mourir de rire, avec une mention spéciale pour le running gag de Joe Dalton.
Un très bon moment pour les fans de Lucky Luke, enfin ceux qui savent prendre du recul par rapport à l'?uvre originale.
Drôle & Absurde.
Drôle, absurde, référencé mais toujours révérencieux, abordez les problèmes d'un Lucky Luke préoccupé par la soudaine "bouderie" de son fidèle compagnon équin.
Un hommage au célèbre cow-boy que ne renierait pas un goscinny des grandes heures.