Cuba, Argentine, Chili… Marqué par la mort de son vieux comparse colombien Mariano, le Tueur s’abandonne à l’introspection au fil de quelques semaines d’errance en Amérique Latine, au hasard de ses impulsions. Jouer le jeu de la légalité et s’investir davantage aux côtés de son associé Haywood dans la compagnie pétrolière cubaine Petroleo Futuro Internacional ? Tenter de se faire oublier une bonne fois pour toutes au coeur de la forêt, avec sa compagne et son fils ? Il n’aura finalement pas l’occasion de ruminer très longtemps son nihilisme radical. Rattrapé par son passé violent dans la capitale chilienne, en la personne de deux agents secrets français, ce solitaire absolu n’aura d’autre choix que de poursuivre le chemin qu’il s’est lui-même tracé bien des années auparavant, en choisissant une fois pour toutes l’indépendance et l’anonymat sans retour, les armes à la main…
Alors là, non...
Un clap de fin vraiment décevant pour moi... Autant la psychanalyse et l'introspection du personnage sont les aspects qui m'ont attiré au début de la série (en plus des rebondissements bien entendu), autant ce tome final m'a déçu sur ces mêmes points car l'auteur s'est trop appuyé sur ces aspects pour nous sortir un final qui manque de piquant et surtout d'informations sur les origines et l'avenir du personnage (peut être une série pré-le tueur et une post-le tueur dans les tuyaux).
Cet avis n'engage que moi et est écrit certes à chaud, mais 12 tomes pas mal ficelés pour finir de la sorte, quel dommage...